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Agriculture intensive
29 avril 2010

Solutions envisageables

Les AMAP?

Les Amap, avenir de l’agriculture durable ?


De nos jours les AMAP connaissent un vrais succès, en effet ce mode de culture biologique et son mode de commercialisation, s’inscrivent dans une démarche durable, autant pour la planète que pour le consommateur. Les Avantages pour la société sont :


Les AMAP sont au cœur de la lutte contre les pollutions et les risques liés à l'agriculture industrielle et encouragent une gestion responsable et partagée des biens communs. panier_amap


Elles permettent le retour des particularités alimentaires régionales et soutiennent l'économie locale en créant des emplois et en faisant circuler l'argent dans la communauté.


Enfin, elles créent du lien social et favorisent une véritable relation ville-campagne. Mais pour autant le système des AMAP est-il réalisable sur l’ensemble de la planète dans les années à venir ?


Cette solution peut elle perdurer dans le futur ? En plus de ça elle ne peut que continuer à se développer dans les pays les plus riches, alors ont peut se poser des questions sur sa durabilité.

Une agriculture biologique à grande echelle?

Pour que l’agriculture biologique puisse fonctionner, il ne faudrait pas pratiquer une monoculture à grande échelle, car on le sait bien, c’est les grandes étendues de monoculture qui développent le surplus de parasites. C’est pourquoi certaines personnes développent des théories, en voila une :


Le meilleur, ça serait des parcelles en bandes longues, de la largeur d’une moissonneuse, séparées par des haies champêtres. Et comme un arc-en-ciel, on alternerait les espèces dans les bandes : fraises, blé, soja, taillis de saule, patates, orge, colza, luzerne, ray-grass, re-fraises, etc. Déjà ça, ça serait beau, et peut-être suffisamment stable pour survivre d’une saison sur l’autre. En fait, c’est la haie qui procurerait la biodiversité, puisqu’on y laisserait pousser toutes les espèces végétales possibles, et toute la faune qui va avec. Les prédateurs ne seraient donc jamais à plus d’une-demi fauchée de moissonneuse de leurs proies, ce qui est un gage de robustesse.

Toutefois, ça n’en reste pas moins de longues étendues plantées de la même variété. Et quand un envahisseur atteint une de ces bandes sans que son prédateur naturel soit présent (par exemple un redoux précoce faisant éclore un insecte parasite avant le retour des oiseaux qui s’en nourrissent), c’est toute la bande qui est atteinte. Si l’agriculteur ne peut pas se permettre de perdre une bande, il lui faudra intervenir.

Mais cette solution est elle réalisable sur l'ensemble de la planete? Mais surtout est-t-elle efficace?


Les projets de fermes verticales?

Une des solutions envisagées au problème de l’alimentation est la construction de fermes verticales au cœur des villes. Ces fermes imaginées par Dickson Despommier auraient une hauteur d’au moins 200 mètres (entre 30 et 40 étages) et seraient entièrement dédiées à la production agricole, ainsi qu’à l’élevage de porcs et de volailles.

Elles permettraient de produire des fruits et légumes, mais aussi de cultiver du maïs ou du blé et d’abriter des élevages aux étages inférieurs.

Selon leur concepteur, ces fermes offriraient un rendement 5 à 30 fois supérieur à l’agriculture actuelle et auraient plusieurs avantages :
• des récepteurs situés dans le plafond des étages pourraient recueillir l’évapotranspiration des plantes pour produire de l’eau pure
• les sous-sols pourraient servir au traitement des eaux usées en accueillant une unité de traitement des eaux
• en fonctionnant en système fermé, sans approvisionnement extérieur de marchandises, ces tours agricoles permettraient de limiter la pollution.

Néanmoins, ce concept en est encore au stade de projet. Aucun de ces buildings agricoles n’a encore été construit…

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www.gralon.net

breve7149b

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Commentaires
W
cest ben trop cooollllll jcapote !<br /> <br /> #first born unicorn
Agriculture intensive
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