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Agriculture intensive

12 mai 2010

Bibliographie

www.goodplanet.info

http://www.liberation.fr/page.php?Article=48825&Template=GALERIE&Objet=1268

http://www.gralon.net/

périodique: BIOFIL, produire à grande échelle.

                 science et vie.

http://www.futurimmediat.fr/2009/0309-ferme-verticale-seawater-farm-dubai.html
http://www.mdrgf.org/213pesticides.html
http://www.satoriz.fr/les-entretiens/Claude-Aubert-:-bio-raisonnee-OGM-quelle-agriculture-dans-notre-assiette--/article-sat-info-138-5.html

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9 mai 2010

OGM et agriculture raisonnée

OGM et agriculture raisonnée

Des solutions pour une réduction de l'utilisation des pesticides ?

Les plantes OGM (Organismes Génétiquement Modifiés)  ont été présentées au public comme étant des plantes appelées à résoudre, les problèmes de pollutions par les pesticides, en réduisant l’emploi de ceux-ci en agriculture. Mais réduisent-elles vraiment l'utilisation des pesticides ?

Les firmes de l’agro-industrielle ont vu, avec l’exploitation des OGM, la possibilité d’augmenter la vente de certains pesticides par la commercialisation de plantes OGM résistantes à ces herbicides particuliers, comme le fameux Round Up. Le principe est simple : quand des semences sont tolérantes à un herbicide, elles sont les seules à le supporter et le produit tuera donc toutes les autres « mauvaises herbes » du champ. Pour les fabricants de pesticides le bénéfice est double car elles vendent à la fois leur semence OGM et leur herbicide. 71 %  des OGM cultivés sont ainsi conçus pour supporter un traitement à un produit herbicide [ex : le Round Up (glyphosate) sur le colza « Round Up ready »

La culture du soja transgénique résistant au RoundUp aux Etats-Unis a conduit à une augmentation des ventes de cet herbicide de 72% depuis 1997.

Charles Benbrook, scientifique reconnu aux USA, a évalué l’augmentation annuelle de la consommation de pesticides aux USA à plus de 15%  en 2004. Cette augmentation régulière de la consommation de pesticides est causée par l’introduction des OGM  en plein champ. On peut donc affirmer que la culture des OGM en plein champ fait augmenter la consommation des pesticides.

8 mai 2010

Une pollution des eaux.

 

Les stocks d’eau sur Terre devraient être capables de se renouveler. Malheureusement, certaines activités de l’homme (les usages domestiques, l’industrie ou l’agriculture) polluent  les cours d’eaux et nappes phréatiques. En plus de provoquer des dégâts parfois irrémédiables sur l’écosystème, cette pollution tue chaque année plus de 2,2 millions de personnes, surtout dans les pays les plus pauvres qui manquent cruellement de système d’assainissement de l’eau. 

Les eaux douces, contiennent peu de sels dissous. Elles représentent 3% de l’hydrosphère. Près des trois quarts sont des glaces polaires, un peu moins du quart restant des eaux souterraines et une infime partie des eaux superficielles. Le volume des eaux douces directement utilisables est finalement d’environ 0,01% de l’eau sur Terre. L’eau circule en permanence entre les différents réservoirs (mers et océans, eaux continentales superficielles et souterraines, atmosphère et biosphère). Ainsi, même si les stocks sont limités, certains sont en permanence renouvelés. Si on lui en laisse le temps, l’eau est une ressource complètement renouvelable. 

pollution

 

Arsenic au Bangladesh

Au Bangladesh, la contamination par l’arsenic de la nappe phréatique met en péril la vie de près de 75 millions de personnes. L’arsenic est contenu dans la roche de fond du bassin du Brahmapoutre d’où l’eau est pompée à la surface par des millions de puits. Il peut provoquer des cancers du sein, des maladies des reins et du foie, des problèmes respiratoires et la mort. Plus de 25 % des 4 millions de ces puits tubulaires qui sont la principale source d'eau de boisson ont une teneur en arsenic dangereuse L’OMS décrit cette situation comme « le plus vaste empoisonnement d’une population de l’histoire ». Un rapport du FAO conclut que les habitants pourraient être exposés à l'arsenic non seulement par l'eau potable, mais indirectement par les cultures vivrières irriguées via la nappe phréatique polluée. En effet, environ 95% des eaux souterraines prélevées sont destinées à l’irrigation et 5% aux usages domestiques. En 2001, quelque 24 millions de personnes ont déjà été empoisonnées par l'arsenic.

Cependant, l’activité humaine a conduit à une détérioration de la qualité des réserves d’eau. 25% des cours d'eau d'Europe occidentale et méridionale sont pollués à un niveau extrême. Deux milliards de personnes dans le monde et 40% de l'agriculture mondiale dépendent des nappes d'eau souterraine non renouvelables pour répondre à leurs besoins en eau potable et en eau d'irrigation.

 

www.goodplanet.info

 

8 mai 2010

Fain dans le monde

Une personne meurt de faim dans le monde toutes les quatre secondes

 

 De nos jours, 815 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde. 30 pays d'Afrique subsaharienne souffrent de sous-alimentation, soit plus de la moitié des 50 pays recensés par l'Organisation des Nations unies pour  l'alimentation et l'agriculture (FAO). La Somalie détient le triste record de  malnutrition de la planète: 75% de sa population en souffre.

24.000 personnes meurent de faim chaque jour dans le monde, soit une toutes  les quatre secondes.

3 600 calories avalées en moyenne quotidiennement par un Américain: 67% de  plus qu'un Africain !

350 milliards d'euros, c'est la somme que les pays de l'OCDE (les nations les  plus riches) consacrent chaque année aux subventions agricoles. Dans le même  temps, ils versent 8 milliards d'euros pour soutenir l'agriculture des pays en développement.

Quatre multinationales se partagent 90% du commerce mondial des céréales.

http://www.liberation.fr/

29 avril 2010

Solutions envisageables

Les AMAP?

Les Amap, avenir de l’agriculture durable ?


De nos jours les AMAP connaissent un vrais succès, en effet ce mode de culture biologique et son mode de commercialisation, s’inscrivent dans une démarche durable, autant pour la planète que pour le consommateur. Les Avantages pour la société sont :


Les AMAP sont au cœur de la lutte contre les pollutions et les risques liés à l'agriculture industrielle et encouragent une gestion responsable et partagée des biens communs. panier_amap


Elles permettent le retour des particularités alimentaires régionales et soutiennent l'économie locale en créant des emplois et en faisant circuler l'argent dans la communauté.


Enfin, elles créent du lien social et favorisent une véritable relation ville-campagne. Mais pour autant le système des AMAP est-il réalisable sur l’ensemble de la planète dans les années à venir ?


Cette solution peut elle perdurer dans le futur ? En plus de ça elle ne peut que continuer à se développer dans les pays les plus riches, alors ont peut se poser des questions sur sa durabilité.

Une agriculture biologique à grande echelle?

Pour que l’agriculture biologique puisse fonctionner, il ne faudrait pas pratiquer une monoculture à grande échelle, car on le sait bien, c’est les grandes étendues de monoculture qui développent le surplus de parasites. C’est pourquoi certaines personnes développent des théories, en voila une :


Le meilleur, ça serait des parcelles en bandes longues, de la largeur d’une moissonneuse, séparées par des haies champêtres. Et comme un arc-en-ciel, on alternerait les espèces dans les bandes : fraises, blé, soja, taillis de saule, patates, orge, colza, luzerne, ray-grass, re-fraises, etc. Déjà ça, ça serait beau, et peut-être suffisamment stable pour survivre d’une saison sur l’autre. En fait, c’est la haie qui procurerait la biodiversité, puisqu’on y laisserait pousser toutes les espèces végétales possibles, et toute la faune qui va avec. Les prédateurs ne seraient donc jamais à plus d’une-demi fauchée de moissonneuse de leurs proies, ce qui est un gage de robustesse.

Toutefois, ça n’en reste pas moins de longues étendues plantées de la même variété. Et quand un envahisseur atteint une de ces bandes sans que son prédateur naturel soit présent (par exemple un redoux précoce faisant éclore un insecte parasite avant le retour des oiseaux qui s’en nourrissent), c’est toute la bande qui est atteinte. Si l’agriculteur ne peut pas se permettre de perdre une bande, il lui faudra intervenir.

Mais cette solution est elle réalisable sur l'ensemble de la planete? Mais surtout est-t-elle efficace?


Les projets de fermes verticales?

Une des solutions envisagées au problème de l’alimentation est la construction de fermes verticales au cœur des villes. Ces fermes imaginées par Dickson Despommier auraient une hauteur d’au moins 200 mètres (entre 30 et 40 étages) et seraient entièrement dédiées à la production agricole, ainsi qu’à l’élevage de porcs et de volailles.

Elles permettraient de produire des fruits et légumes, mais aussi de cultiver du maïs ou du blé et d’abriter des élevages aux étages inférieurs.

Selon leur concepteur, ces fermes offriraient un rendement 5 à 30 fois supérieur à l’agriculture actuelle et auraient plusieurs avantages :
• des récepteurs situés dans le plafond des étages pourraient recueillir l’évapotranspiration des plantes pour produire de l’eau pure
• les sous-sols pourraient servir au traitement des eaux usées en accueillant une unité de traitement des eaux
• en fonctionnant en système fermé, sans approvisionnement extérieur de marchandises, ces tours agricoles permettraient de limiter la pollution.

Néanmoins, ce concept en est encore au stade de projet. Aucun de ces buildings agricoles n’a encore été construit…

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www.gralon.net

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29 avril 2010

La situation à venir

 

D’ici 2050, la population mondiale devrait passer de 6,4 à 9 milliards d’habitants, ce qui fera exploser les besoins en alimentation et en énergie. En particulier dans les pays du Sud, qui vont accueillir ces 3 milliards de personnes supplémentaires. Dès lors, se posent trois questions :Comment va-t-on produire des aliments en quantité suffisante ? En respectant les écosystèmes ? Et en les distribuant desurpopulation manière équitable entre tous ? famine

29 avril 2010

La situation actuelle

Définition:


L'agriculture intensive est un système de production agricole axé sur l'accroissement de la productivité physique. Cet accroissement de productivité physique s'exprime par un accroissement du volume de production rapporté aux quantités de moyens utilisés.


L'agriculture moderne intensive cumule à la fois une productivité physique élevée du foncier ou des capitaux fixes immobilisés et une productivité élevée des UTH. C'est en ce sens qu'elle est parfois qualifiée de productiviste, terme en vogue lors de l'après-guerre dans les pays totalitaires et occidentaux, mais à connotation parfois péjorative au début du XXIe siècle.


Elle fait appel :
- à des équipements modernes : machinisme agricole, irrigation et drainage des sols, culture sous serre et culture hors-sol, etc.,
- à des agrofournitures achetées : semences, engrais, produits de traitement des cultures, produits de l'industrie de l'alimentation du bétail, etc.,
- à des techniques très diversifiées faisant appel à la chimie moléculaire.
 


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A l'heure actuelle, l'agriculture intensive nous montre bien que la planète est fragile. A cause de tout ces rejets agricoles les rivières sont impropres à la consommation, les réserves en eau potable diminuent, les terres sont polluées et saturées, c'est pourquoi on pratique une déforestation massive, on concentre les élevages, et on répand des tonnes de produits chimiques.


Toute ces pratiques ne peuvent durer éternellement, car la planète est de plus en plus polluée, et les hommes de plus en plus nombreux. C'est pourquoi on se doit de trouver des solutions pour les générations à venir. 

29 avril 2010

Introduction

 

Peut-on nourrir le monde sans l'agriculture intensive? Cette question va devenir problématique dans les années à venir. Nous voyons bien que l'augmentation des prix des matières premières, le réchauffement planétaire, et la déforestation, entraînent la raréfaction des productions agricoles. Pour lutter contre ce phénomène plusieurs solutions sont envisageables mais la réussite dépend de tous. Car un monde sans agriculture intensive demande de nouveau mode de culture très rentable, et respectueuse de l'environnement.  

 

 

 

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